Alonso : Quoi qu’ils fassent, les pilotes Mercedes seront 1er et 2e

"3 accidents en 50 courses, c’est normal"

Par Franck Drui

8 juillet 2016 - 09:36
Alonso : Quoi qu'ils fassent, (...)

En Autriche, l’accrochage du dernier tour entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg avait fait ressurgir le spectre des consignes d’équipe chez Mercedes. Si l’écurie allemande les a finalement écartées pour le moment, c’est un Fernando Alonso désabusé qui réagit aujourd’hui.

« Ça les regarde, puisqu’ils sont les seuls à connaître la situation dans l’équipe. Vu de l’extérieur, ils ont suffisamment d’avance pour faire ce qu’ils veulent. Il y bien a un directeur d’écurie, un propriétaire et un président qui veulent voir leurs deux voitures sur le podium et pas dans le gravier mais quoi qu’ils fassent, leurs pilotes termineront le championnat aux deux premières positions. Pour le moment, ils peuvent se battre et j’ai lu qu’ils pourraient continuer. C’est bien pour tout le monde parce ce qu’en sport, il est question de compétition. »

L’Espagnol s’est-il déjà retrouvé dans pareille situation ?

« Je ne crois pas avoir jamais eu une voiture 1 seconde plus rapide que toutes les autres ! On fait normalement encore plus attention quand il s’agit de dépasser son coéquipier parce que les patrons et l’équipe vous attendent dans le garage. Mais on est parfois tellement pris par le championnat qu’on l’oublie. »

« C’est inhérent aux pilotes et à la compétition. Je ne pense pas que ce soit un problème. Je sais que ça l’est pour les médias parce que le championnat est terriblement ennuyeux, que Mercedes remporte toutes les courses et qu’il faut bien parler. Mais je ne crois pas que ça change quoi que ce soit pour eux. La vie suivra son cours après l’Autriche. »

« Ce sont des choses qui arrivent. Ils se sont touchés à Spa en 2014, l’an dernier ça a été chaud à Austin et Suzuka, cette année c’est en Autriche et peut-être que ça se reproduira encore dans 10 courses. Ça fait trois fois qu’ils sont champions du monde, en comptant 2016. Rien ne changera, c’est normal. »

« Ils sont proches et ne se battent pas avec Red Bull puisqu’ils sont 30 secondes devant, pas plus qu’avec Ferrari qui est 1 minute derrière. Ils se battent entre coéquipiers et vont parfois au contact. En 50 courses, ils se sont accidentés 3 fois, c’est normal. »

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